Le cerisier « Summit » est une variété populaire connue pour ses cerises de grande taille, fermes et savoureuses. Originaire du Canada, « Summit » est un arbre fruitier vigoureux qui produit des fruits de couleur rouge vif, avec une chair juteuse et sucrée, idéale pour la consommation fraîche. Le cerisier « Summit » est apprécié pour sa productivité et la qualité de ses fruits. « Summit » est un croisement entre « Van » et « Sam ».
Floraison / Pollinisation :
La floraison du cerisier « Summit » se situe généralement à la mi-saison, vers la fin avril ou début mai ce qui lui permet de pouvoir éviter les gelées. Bien que « Summit » soit partiellement auto-fertile, il nécessite la présence d’autres variétés de cerisiers pour une pollinisation optimale et une production maximale de fruits. Les variétés recommandées pour la pollinisation croisée de « Summit » incluent « Stella », « Regina », « Van », ou encore « Lapins ».
Récolte / Conservation :
La récolte des cerises « Summit » a lieu généralement de fin juin à début juillet. Les cerises doivent être cueillies lorsqu’elles sont bien colorées et fermes pour garantir une saveur optimale. Les fruits « Summit » sont parfaits pour une consommation fraîche dès la récolte. Ils peuvent également être utilisés pour faire des confitures, des pâtisseries ou être congelés pour une utilisation ultérieure. Les cerises fraîches se conservent généralement bien au réfrigérateur pendant quelques jours à une semaine.
Sensibilité / Résistance aux maladies :
Le cerisier « Summit » montre une résistance modérée à plusieurs maladies courantes des cerisiers, sa floraison plutôt tardive peut éviter les gelées printanières. En général, une bonne gestion culturale, incluant une taille raisonnée, l’élimination des débris végétaux et la surveillance régulière, contribuera à maintenir la santé de l’arbre et à minimiser les risques de maladies.
Le cerisier en général :
Le cerisier (Prunus avium pour le cerisier sauvage, Prunus cerasus pour le cerisier griottier) est un arbre fruitier emblématique, cultivé principalement pour ses fruits, les cerises. Il occupe une place importante dans les traditions et la culture de nombreux pays, notamment en France. Ce fruitier est apprécié pour sa beauté ornementale et ses fruits savoureux, et il possède une histoire riche qui s’étend sur plusieurs siècles.
Origine du cerisier :
Le cerisier a des origines anciennes. Les premières traces de cerises sauvages remontent à la Préhistoire, et elles étaient déjà consommées par les populations néolithiques d’Europe et d’Asie. Le cerisier sauvage (Prunus avium), ancêtre des variétés modernes de cerisier doux, est originaire d’Europe et d’Asie occidentale, tandis que le cerisier griottier (Prunus cerasus), qui produit les griottes (cerises acides), vient principalement de la région du Caucase et de l’Asie mineure.
L’histoire du cerisier en tant qu’arbre cultivé commence avec les Grecs et les Romains. Selon l’historien romain Pline l’Ancien, c’est Lucullus, un général romain, qui aurait introduit le cerisier doux à Rome vers 72 avant J.-C., après ses campagnes militaires en Asie mineure. Cependant, des études récentes tendent à montrer que les cerisiers étaient déjà présents dans le bassin méditerranéen avant cette époque. Quoi qu’il en soit, les Romains ont contribué à la diffusion de cet arbre à travers l’Europe grâce à leurs réseaux commerciaux.
Introduction en France :
En France, le cerisier a probablement été introduit sous l’Empire romain, et il s’est rapidement implanté grâce à son adaptabilité aux climats tempérés. Cependant, c’est sous le règne de Charlemagne que sa culture prend véritablement de l’ampleur. Au Moyen Âge, les cerises sont consommées fraîches, mais aussi séchées ou conservées dans de l’alcool ou du sucre. Elles deviennent un fruit populaire dans toute l’Europe, notamment en France, où elles sont associées à l’arrivée de l’été. C’est sous le règne de Louis XV, que cet arbre connaît un véritable engouement. Grand amateur de cerises, le roi fit planter de nombreux cerisiers dans les jardins royaux, notamment à Versailles.
Histoire et valeur patrimoniale :
Le cerisier est aujourd’hui profondément enraciné dans le patrimoine français, en particulier dans certaines régions comme la Provence, le Languedoc, et la Bourgogne, qui sont connues pour leurs vergers de cerisiers. La variété « Burlat », originaire du Tarn, est l’une des plus cultivées en France, réputée pour sa chair juteuse et sucrée. Le cerisier a également une valeur symbolique forte. Symbole de fertilité et de renouvellement, il est associé aux festivités printanières dans de nombreuses cultures. En France, la floraison des cerisiers est un moment attendu, marquant la fin de l’hiver et l’arrivée des beaux jours.
Importance actuelle :
Aujourd’hui, la France est l’un des principaux producteurs européens de cerises. Le cerisier est cultivé à la fois pour ses fruits et pour son aspect ornemental. Les variétés douces, dites Bigarreau ou la Napoléon, sont prisées pour la consommation en frais, tandis que les cerises acides, comme la griotte, sont principalement utilisées pour la pâtisserie et la confiture. Outre son rôle dans l’agriculture, le cerisier est également apprécié pour son bois, très dense et résistant, utilisé en menuiserie et pour la fabrication de meubles. De plus, la culture du cerisier contribue au maintien de la biodiversité et à l’économie rurale, notamment dans les régions traditionnellement productrices de cerises.
Pour conclure, le cerisier, avec son histoire millénaire et ses nombreuses variétés, est un arbre fruitier au patrimoine riche, profondément ancré dans les traditions et les paysages de France. Symbole de la nature en fête et de la générosité de la terre, il continue de jouer un rôle important dans l’économie agricole, tout en conservant sa place de choix dans l’imaginaire collectif et les traditions locales. Sa beauté, sa symbolique et ses fruits délicieux en font un trésor vivant du patrimoine fruitier français.